Wednesday, February 28, 2007

n'oubliez pas, il suffit d'un clic
pour agrandir chaque photo ...




Je commence à passer un certain temps à la radio, car vu l’état des lieux du théâtre dont je vous montrerait quelques images un peu plus tard, le directeur du théâtre et moi-même avons décidé qu’il serait préférable d’utiliser le grand studio de la radio. Mais voilà le studio, est acoustiquement impeccable avec un temps de réverbération très court, mais l’état de l’électricité est déplorable, il n’y a plus qu’un seul néon et aucune prise de courant n’est à la norme locale… Nous sommes ici dans les locaux de l’état, et comme dans toute administration, toute modernisation dépend des crédits apportés… Et je peux vous garantir qu’ils sont pour le moins inexistants, et ce depuis bien longtemps… Cette station de radio à été construite en 1967, et depuis rien n’a été entretenu, il suffit de jeter un œil à l’état des toilettes pour s’en rendre compte… Alors pour mener à bien ce projet me voilà transformé en électricien pour rétablir la lumière et le courant dont je vais avoir besoin pour travailler… Le salaire d’un employé de la radio est de 40 $ US se qui je pense vous laissera comme moi quelque peu dubitatif…
I am starting to spend time at the radio station, because considering the general state of the theatre, of which I will show you some pictures later, the director of the theatre and myself have decided that it would be preferable to use the large radio studio instead. Here is the studio. It is acoustically acceptable with a very short reverberation time, but the electric wires are in a terrible state , there is only one neon light and no socket, which is the local standard... We are here in the radio station of the Laos government, and as in any administration, any modernization depends on the subsidies that are granted. I can tell you that they are at best non-existent, and this has been so for a long time... This radio station was built in 1967, and since then nothing has been looked after. Just have a look at the toilets, you'll see what I mean. To conclude on this project, I had to become an electrician to restore the lightings in that studio and all the electricity I need to work well. A radio employee in Laos earns $ 40 US, which I think will leave you, like me, somewhat doubtful...

Comme nous sommes maintenant dans une démocratie, et comme la faucille et le marteau s’effacent au profit du sentiment nationaliste et du profit comme partout ailleurs en Asie, il devient possible au contact de son voisin la Thaïlande, de devenir la super vedette de la chanson. En voici la preuve en image avec un melting-pot de la jeunesse locale. Image gaulée à la radio gouvernementale régionale.





Voici donc l’élite au pouvoir, je vous laisse découvrir la bobine des acteurs le la république démocratique du Laos. Ainsi que le celle du vénérable président Mr Chumani. Une nouveauté de taille le Laos autorise désormais les ressortissants étrangers à séjourner trente jours contre quinze précédemment, ceci est une nouvelle manière d’attirer les capitaux dans le pays… Ahhhh vive le communisme démocratique. Maintenant la plupart des voyageurs n’y séjournent pas plus d’une semaine…



Je suis agréablement logé dans la petite Guest House « Tum Tum Cheng ». Je circule à vélo, véhicule non polluant… Pour me rendre au théâtre ou à la radio régionale… La ville étant très petite il est facile de se rendre ici ou là sans peine. Et bien que la région soit montagneuse les rues de la ville sont assez plates.

















Je suis maintenant à Luang Prabang, au Nord du Laos à environ 400 km au nord de Vientiane.
Ici la vie est nettement plus ralentie, le lieu est très joli, cette ville a durant un certain nombre d’années entretenue une relation privilégiée avec la France, il reste d’ailleurs quelques personnes parlant français, et la jeunesse en relation avec le tourisme aimerait à le parler, malheureusement, l’enseignement scolaire privilégie l’anglais. C’est tout à fait logique au regard des besoins économiques…






Pierre étant un joyeux drille, et excellent guitariste de Funk, j’ai été aussitôt sollicité afin d’assister à la répétition de son Fonkadelik band, huit musiciens au total, il est possible de louer à Vientiane un local de répétition relativement équipé, insonorisation et climatisation, équipé d’amplis Marshall et Fender, le reste demeure un peu spartiate mais je peux vous garantir qu’ils s’en sortent haut la main…. Ici la population est très jeune ce qui garantie une soif incommensurable de musique et de concerts, les clubs et les cafés se situent presque tous sur les bords du Mékong. Il y a environ 300 000 hab. à Vientiane...





Cette fois pour prendre la route du Laos, j’ai pris le train de la gare centrale de Bangkok, départ le soir en wagon couchette, c’est très agréable, car bercé par le cliquetis de la mécanique ambiante, j’ai dormi comme un bébé. De plus le service est impeccable on vous fait votre lit avec des draps frais et le préposé aux wagons lit est un véritable artiste au regard de leur exécution. Le nord de la l’I-ssan vit actuellement une sècheresse exceptionnelle. En me rapprochant de la frontière j’ai pu observer que beaucoup de forêts étaient carrément grillées. Cependant arrivé au bord du Mekong, tout devient plus vert, présence de l’eau magnifiée par la largeur de ce fleuve. Une fois le pont de l’amitié reliant la Thaïlande à la ville de Vientiane franchi, je me suis rendu en taxi au centre culturel français « Fanrang Honghiane », dans le texte, où j’ai retrouvé mon ami Pierre qui y enseigne le français. Quel veinard la majorité des élèves sont de charmantes demoiselles… Les laotiennes sont pour le moins jolies et cela ne gâche rien au plaisir des rencontres.




Thursday, February 22, 2007



ci-dessous quelques image du Ramayana, la plus courte des épopées de langue sanscrite, http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C4%81m%C4%81yana pour ceux qui aimeraient en savoir plus.
lien direct avec certaine des musiques dont nous parlerons plus tard...
plus haut un statuaire de la danse qui l'accompagne bien souvent.
below some pictures of Ramayana, one of the shortest epic in sanscrit language, wikipedia. for those who'd like to know more about it, direct link with some of the different styles of music, we will talk about later... higher up, you can se a statuary about the dance which very often accompanies it...


Sur cette image prise sur les murs du palais royal de Bangkok, vous pourrez voir des instruments de musique peu communs, vous pouvez agrandir ces images d'un simple click. Observez bien ces instrument nous les retrouverons très bientôt quand nous serons parvenus ensemble a Luang Prabang... Laos...
On this picture taken on the walls of the royal palace of Bangkok, you can see uncommon musical instruments, click to enlarge it. Watch these instrument carefully, we will see them again very soon, in the city of Luang prabang... in Laos
Chers lecteurs avant de commencer quoi que ce soit, je mets ce blog sous la protection de Bouddha. Et puis, je lui ai demande de mettre tous mes lecteurs sous sa protection, après tout c'est pas plus cher, et ça vous évitera d'oublier de m'envoyer des petits messages sympa.
Dear readers before I start, I put this blog under the protection of Buddha. And then, I have asked him to put all my readers under his protection, after all it doesn't cost anything extra, and that will avoid you forgetting to send nice little messages to me

Monday, February 12, 2007

So, we're soon to set out again on a new adventure.
This time I'm taking you to the Laos Mountains. I know many of you have been reading this first blog, so I've decided not to change anything for the newcomers…and go on as if I had never interrupted it….And as we are still in January I wish you a happy new year! With all the merry children I met in the streets of Phnom Penh, Kampuchea when shooting my last pictures…
the purpose of this trip is completely different, my intentions are to build a common memory of the Laotian musical culture, of which I know nothing, as I write these few lines. you may wonder why I am delving into a culture I don't know, with no anthropological background.
Well, I believe that not being an anthropologist myself, I will not be able to give you the technical perspective researchers would offer. And I think I may say that apart from a few specialists, geopolitical big wigs and well-informed industry tycoons, very few people are interested in a country that is 236 800 km2 (not quite half of France) and inhabited by a mere 6 million people. So, to throw a light on the ins and outs of my decision, and above all so as not to make too many mistakes, here is a page where you will read a summary of the country's rich, tormented, yet little known, history.

http://www.infoplease.com/ce6/world/A0859186.html
Now, if you have read the page I've just mentioned, you know why very few things have been achieved so far, as it's only been 15 years since the country opened up to the outside world.
If some people criticise the development of tourism, who are we to judge?
How many "classical" musicians are still active there today, in comparison with popular musicians? This I can not say yet. I will share this adventure with the director of the Royal Ballet theatre, Mr Chandra Vongsaravanh.
To conclude, this adventure will be different from the last one, but I'm positive that we are all in for great surprises!
So, if some of you are still wondering about my motivations, about what is to become of the ethnic communities I shall meet, about the use of my endeavours. I hope this quotation from Vernant will help them understand:
“To be oneself, it is necessary to be projected towards what is foreign, to be prolonged in and by him. Remaining enclosed in one's identity means to lose and cease being. One builds oneself through contact, exchange and trade with the other, between banks of the same and the other, man is a bridge”.